29 Juil Gouache : Palette humide + nouveaux pinceaux

Bonjour à tous !

Je n’avais pas fait de test de matériel depuis un certain temps ! Je suis ravie de vous proposer une nouvelle vidéo de présentation de deux types de produits pour la gouache : La palette humide Red Grass, et les pinceaux Evasion de chez Léonard.

Pour vous les montrer en action j’ai peint une petite nature morte avec eux. Dans la vidéo, je vous fais part de mon ressenti sur ces produits – mais je vous note un résumé juste en-dessous pour ceux qui préfèrent lire 🙂

Vidéo de gouache : Palette humide et pinceaux

La palette humide : « Studio » de chez Red Grass

Qu’est-ce qu’une palette humide ?

Il s’agit d’une palette qui maintient la peinture fraîche tout au long de notre séance. Certaines peintures comme la gouache ou l’acrylique durcissent très rapidement, surtout par de chaudes températures et par une atmosphère à faible hygrométrie. Cela nous oblige à nous servir de toutes petites portions de peinture à la fois et par conséquent à passer beaucoup de temps à mélanger et préparer ses couleurs.

La palette humide est un grand confort, elle nous permet de préparer nos mélanges à l’avance et de toujours profiter de peinture à la texture idéale.

Celle-ci est composée d’un bac avec couvercle dans lequel on dispose une mousse d’hydratation qu’il faut mouiller (attention à ne pas mettre trop d’eau, sinon elle s’infiltrera par les bords et viendra diluer nos mélanges). On placera par-dessus la mousse un film qui sert d’intermédiaire entre celle-ci et nos peintures. Les gouaches resteront bien au frais ! On peut disposer le couvercle par-dessus pour que la peinture reste fraîche jusqu’au lendemain. Au réfrigérateur elle se conserve certainement encore plusieurs jours.

Points de vigilance

• Les bords de la palette : les mélanges trop près du bord facilitent le débordement de l’eau sur le film. Ce n’est un problème que si l’éponge contient trop d’eau. Le volume recommandé par RedGrass pour la gouache est de 17 – 18CL (je l’ai su trop tard ahah !)
• Les déplacements : Toujours en cas d’une trop grande quantité d’eau, déplacer la palette facilite également les débordements.
• Les bactéries : Une palette humide fermée pendant plusieurs jours facilité le développement de bactérie et peut conduire à l’apparition de moisissures sur la peinture. Si vous prévoyez de conserver votre peinture humide plusieurs jours, je vous conseille d’entreposer votre palette dans un réfrigérateur pour ralentir au maximum ce processus.

La palette n’est pas encore en vente. Plus d’infos :

Les pinceaux « Evasion » de chez Léonard

Ces pinceaux de voyage se dévissent et se téléscopent pour réduire leur taille de moitié et protéger leurs touffes lors de vos déplacements. Prévus pour la peinture à l’huile et l’acrylique, je les ai trouvé extrêmement agréables à utiliser avec mes gouaches.

Gamme 1212

En fibres bordeaux, cette gamme m’a beaucoup plu par l’alliance de douceur et de fermeté des poils : Ils prennent juste un peu plus de liquide que mes habituels pinceaux de gouache, ce qui leur offre une plus grande contenance mais sans pour autant diluer trop fortement ma gouache.

Mes pinceaux 1212 sont les 1212PL (Plat, touffe courte) et 1212UB (plat, touffe plus longue).

Gamme 1581

Ces pinceaux sont en fibres oranges. Ils sont plus raides que les 1212 et ont une plus faible contenance de peinture, mais le n°12 (1581UB) m’a beaucoup plu pour le fond de mon tableau. J’ai senti que c’était un pinceau bien costaud qui devrait bien résister à des solvants plus agressifs comme on peut en trouver dans l’utilisation de la peinture à l’huile.

Pinceau 1035RO

Ce pinceau ne fait pas partie de la famille Evasion, c’est un pinceau pour aquarelle. Il est plus délicat mais il reste suffisamment costaud pour supporter sans aucun problème ma gouache. Il m’a permis de travailler les détails de mon tableau avec facilité.

Informations sur la démonstration de gouache :

J’ai utilisé mes gouaches Schmincke – Horadam. Les couleurs employées :

• Terre de sienne brûlée
• Rouge cadmium clair
• Jaune cadmium clair
• Bleu hélio
• Blanc de Titane

Le papier est le demi-satiné « Fontaine » de Clairefontaine (100% coton, 300g/m²). Je le déteste pour mes aquarelles mais il est vraiment super avec la gouache, les pinceaux glissent dessus avec aisance et l’accroche est top.

J’ai peint en deux séances (95% lors de la première et 5% pour les corrections le lendemain). La première séance était d’après nature, la seconde était sans modèles (corrections esthétiques).