

Le pastel sec est un médium très polyvalent car il peut être appliqué soit sec sur le papier soit dilué. L’eau est bien sûr le premier diluant auquel on pense mais l’alcool se révèle aussi être un atout assez surprenant voire encore plus performant.
On va donc comparer ces deux méthodes de dilution et mettre en évidence les différences mais surtout les avantages à préférer l’utilisation de l’alcool par rapport à l’usage de l’eau.
L’alcool ménager a été utilisé pour ce test mais sachez qu’il est plutôt recommandé de choisir de l’alcool isopropylique qui est plus pur.
Si vous voulez tout savoir sur ce duo de choc qui vous ouvrira à coup sûr de nouvelles inspirations, regardez attentivement la vidéo !
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🖌 Papier pour pastel Pastelmat
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Les bâtonnets durs non dilués se différencient des bâtonnets tendres d’une part par leur précision, ils permettent de créer des lignes fines, d’autre part par l’épaisseur de pigments déposés sur le papier.
La couche sera moins épaisse que pour les pastels tendres ce qui a pour conséquence de créer un rendu dilué plus transparent et hétérogène.
On privilégiera ainsi leur utilisation si l’on souhaite avoir une sous-couche légère et peu teintée.
Les bâtonnets tendres, eux, montrent une belle homogénéité après leur dilution. Ils sont également plus colorés et se comportent presque comme de la peinture.
En ce qui concerne le rendu final entre l’eau et l’alcool, on s’aperçoit que diluer les pastels secs les fait perdre en luminosité, et ils sont légèrement plus foncés avec l’alcool. On peut noter que le temps de séchage est inférieur à 5 min pour l’alcool contre 15 min pour l’eau.
L’application d’un bâtonnet blanc dur a permis de voir une différence notable entre les pastels non-dilués et les pastels dilués.
Sur les non-dilués, le blanc apparaît transparent et le bâtonnet se salit nécessitant de le nettoyer entre chaque couleur.
En revanche, le blanc apparaît plus éclatant sur les pastels dilués et surtout sur le pastel dilué à l’alcool. De plus, le bâtonnet est resté immaculé entre chaque couleur dans la colonne dédiée à l’alcool.
On en conclut que l’alcool est un très bon fixateur de pigments et qu’il ne sature pas le papier.
Pour réaliser la sous-couche, on va déjà se demander quel type de bâtonnet choisir entre les durs qui sont plus transparents et les tendres qui perdent aussi de leur éclat.
En dehors du fait que ce choix dépend aussi du rendu final que l’on souhaite obtenir, l’utilisation des bâtonnets tendres en sous-couche permet de déposer une belle épaisseur de pigments et donc de travailler plus confortablement.
Veillez à avoir un pinceau bien imbibé en alcool pour diluer facilement les pastels tendres.
Petite astuce pour enrichir votre tableau : utilisez le pinceau chargé de pigments pour créer des touches de feuilles, par exemple, que vous ne pourriez pas obtenir avec du pastel sec.
Une fois que la sous-couche est sèche, le papier retrouve son accroche optimale. Les couleurs des pastels sont toujours autant éclatantes.
La texture est agréable, légèrement poudreuse, créant de petites touches pouvant rappeler les feuilles sur la partie végétation. A contrario, si l’on appuie plus franchement sur le bâtonnet, on a tout de suite des touches opaques et bien couvrantes.
Vidéo par Cindy Barillet – Article par Emmanuelle Rollier
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Bonjour Cindy,
Je suis en école de journalisme et, avec une camarade, nous réalisons une enquête sur les personnes qui ont quitté les réseaux sociaux (complètement ou en grande partie) afin de comprendre les raisons qui les ont poussées à ce choix ainsi que ce à quoi leur vie ressemble depuis.
En faisant des recherches, je suis tombé sur un article de votre blog où vous parliez de votre choix personnel de vous retirer des réseaux. J’aimerais savoir si vous seriez partante pour un entretien à ce sujet, de préférence en physique (chez vous ou dans votre atelier) dans la mesure où notre enquête doit être agrémentée de photos/vidéos. Si vous ne voulez pas ou que c’est trop compliqué, nous pouvons nous contenter d’un appel en visio voire au téléphone.
Je précise simplement que nous habitons en région parisienne et que nous ne sommes pas véhiculés. De plus, notre enquête doit être soumise au plus tard le 10 juin, ce qui nous laisse un délai de 2 semaines pour nous voir ou nous entretenir.
Bonne journée et bonne continuation dans votre travail,
Eliott.
Bonjour Cindy,
Je suis en école de journalisme et, avec une camarade, nous réalisons une enquête sur les personnes qui ont quitté les réseaux sociaux (complètement ou en grande partie) afin de comprendre les raisons qui les ont poussées à ce choix ainsi que ce à quoi leur vie ressemble depuis.
En faisant des recherches, je suis tombé sur un article de votre blog où vous parliez de votre choix personnel de vous retirer des réseaux. J’aimerais savoir si vous seriez partante pour un entretien à ce sujet, de préférence en physique (chez vous ou dans votre atelier) dans la mesure où notre enquête doit être agrémentée de photos/vidéos. Si vous ne voulez pas ou que c’est trop compliqué, nous pouvons nous contenter d’un appel en visio voire au téléphone.
Je précise simplement que nous habitons en région parisienne et que nous ne sommes pas véhiculés. J’ai lu que vous viviez dans l’Anjou, à voir si cela nous pose problème ou non. De plus, notre enquête doit être soumise au plus tard le 10 juin, ce qui nous laisse un délai de 2 semaines pour nous voir.
Bonne journée et bonne continuation dans votre travail,
Eliott.