Les bords de Loire sont un lieu idyllique pour peindre en plein air au pastel sec. L’eau sablonneuse couplée à de la végétation luxuriante et variée est propice à l’utilisation de multitude de verts mais aussi de sous-couches roses et rouges.
Le travail de l’eau est également très intéressant avec les nombreux reflets sur lesquels on peut largement passés des heures et des heures si l’on a le temps et si l’on est inspiré.
Si vous ne voulez rien rater de la création de cette composition apaisante et bucolique, regardez bien cette vidéo !
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🖌 Papier pour pastel Pastelmat (voir l’article : Quel papier utiliser pour le pastel sec ?)
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Les sous-couches aux pastels secs sont essentielles pour apporter de la richesse à la réalisation finale. Même si on ne distingue pas forcément la première sous-couche dans le rendu, elle est bien présente et modifie imperceptiblement les couleurs qui seront posées dessus.
Ici les roses donnent une couleur et une dimension intéressante à la végétation d’arrière-plan alors que le rouge vif apporte plus de contraste à celle du premier plan.
En effet, les roses ternissent les verts ce qui augmente la sensation d’éloignement des arbres.
Pour l’harmonie visuelle on retrouve des traces de rose désaturé dans la sous-couche de l’eau. D’ailleurs, l’eau sera toujours créée avec des touches horizontales qui épouseront le mouvement naturel de celle-ci.
Ces touches s’opposent avec celles qui sont verticales et qui servent à créer les arbres ou bien les brins d’herbe situés sur la berge.
On peut ensuite placer les différents verts de l’arrière-plan, les prémices des reflets de la Loire et le début de la structure des branches.
Lors de la phase de finitions, on en profite pour multiplier les détails mais aussi pour augmenter les valeurs. De plus, on renforce les ombres et on ajoute les lumières. Les arbres sont laissés peu denses pour voir le ciel à travers et ne pas trop enfermer le regard vers le centre.
Après avoir travaillé avec les pastels Unison qui sont extra tendres, les pastels Girault sont plus appropriés pour cette phase car étant moins tendres, ils facilitent l’ajout de détails fins.
Les crayons pastels pourraient aussi être utilisés mais ils nous poussent à toujours enrichir notre tableau. Ne pas s’en servir est un bon moyen pour savoir s’arrêter facilement et apprécier la dynamique d’un tableau réalisé en plein air aux bâtonnets.
Vidéo par Cindy Barillet – Article par Emmanuelle Rollier
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