
28 Avr Démo champ de colza au pastel sec
Avec l’arrivée du printemps, les jours sont de plus en plus ensoleillés apportant avec eux une température douce et agréable parfaite pour aller peindre en plein air. À cette époque de l’année, les cultures se parent de magnifiques champs de colza en pleine floraison. Les immenses étendues jaune vif parsèment nos jolies campagnes et inspirent à créer de somptueux tableaux.
Mais face à ces grandes étendues, il est nécessaire de trouver le bon angle et un point d’intérêt pour que le tableau garde du dynamisme et suscite des émotions.
Venez donc découvrir la pratique du pastel sec en plein air et apprendre des astuces sur le travail des couleurs et de la composition !
Pastel sec en plein air
Matériel utilisé :
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Les pastels secs Unison sont utilisés d’un bout à l’autre de la création de ce tableau. Leurs couleurs naturelles et la variété disponibles dans le coffret de 120 demi-bâtonnets sont particulièrement appréciés pour le plein air.
Pour des détails fins, ils ne sont pas très précis. Si vous aimez pouvoir tracer facilement des lignes étroites, quelques crayons pastels seront utiles.
L’arrière-plan :
Le ciel se compose de bleu et de rose car cette couleur apporte de jolies nuances. Il faut juste faire attention à ne pas mettre trop de rose pour ne pas créer un déséquilibre visuel. Les nuages au pastel ont été rajoutés au cours de la séance.
Au niveau de la partie des arbres, c’est du violet et du rose plus soutenu qui constituent les premières couches de couleurs. L’application de celles-ci rajoute de l’intérêt à la composition car ces zones colorées seront discrètes une fois les arbres peints mais toujours visibles pour les yeux qui s’y attardent. Ce travail de l’arrière-plan enrichit considérablement la vision globale que l’on a du tableau fini.
Les arbres sont de variétés hétérogènes. Pour se rendre compte de cette diversité, le mieux est d’utiliser des verts différents pour chaque arbre. Cependant, n’oubliez pas de réutiliser certains verts sur plusieurs arbres car il est important de conserver une harmonie visuelle. Enfin, même si ce sont des arbres lointains le volume doit être suggéré en créant des zones d’ombre et de lumière qui produiront du relief et de la tridimensionnalité.

Le champ de colza :
Quand on observe ces champs, ils nous apparaissent vite très homogènes. Ainsi, pour rompre cette monotonie et visualiser une multitude de fleurs, l’emploi de plusieurs jaunes et verts apportent de la texture.
La couleur de l’arrière-plan était du vert très chaud et très clair tirant sur le jaune. Ensuite, en utilisant un bâtonnet jaune et grâce à la variation de la pression sur celui-ci et aux différentes zones d’accroche du papier, il y aura des endroits où l’on verra de petits éclats de vert et d’autres endroits non. Cette hétérogénéité facilite l’imagination d’un champ rempli de fleurs.
Le premier plan est aussi composé de lignes verticales vertes qui suggèrent les tiges. Puis, on recouvre de touches de jaune froid majoritairement en laissant des endroits verts pour les tiges. L’utilisation d’un jaune chaud aide à évoquer les ombres des fleurs.

Quand s’arrêter de peindre ?
Quand on est en plein air on peut décider d’accorder plus de temps aux détails ou de continuer car on voit des améliorations à effectuer.
N’oubliez pas de prendre du recul pour visualiser l’ensemble de votre tableau et vous aider à réaliser vos ajustements.
Il ne faut jamais avoir peur de surtravailler un tableau car plus on travaille plus on expérimente et plus on apprend.
Si vous aimez peindre en plein air, n’hésitez pas à prolonger la séance pour profiter à fond de ce moment si agréable.

Finitions et inspirations :
En dernier, il est facile de rehausser les contrastes c’est-à-dire de rajouter des zones de lumière et d’ombre ou alors de renforcer celles qui sont déjà existantes. Tous ces ajustements produiront du dynamisme au paysage et donneront l’envie de s’y attarder.
La création de ce tableau a permis de révéler deux autres angles de vue intéressants à peindre ce qui amène à penser que la création appelle l’inspiration. En peignant un sujet, d’autres envies et idées arrivent et on est plus enclin à explorer les thèmes.
En une phrase clé : Plus on peint, plus on a envie de peindre et plus on progresse 😉 !

Vidéo par Cindy Barillet – Article par Emmanuelle Rollier
Très belle approche d’un champ de colza. Moi j’adore dessiner ou peindre en plein air. Récemment je me suis remis à faire du vélo avec pour but de m’arrêter quand je vois un endroit qui m’inspire et de le dessiner. Ta peinture me donne encore plus l’envie d’être le week end et de pratiquer le dessin en plein air (la semaine je suis partie de chez moi environ 13 heures alors c’est difficile en rentrant à 20 h ou 22 h de sortir peindre) . Le dessin du chemin avec le colza à la gouache me donne envie d’être à la sortie de la formation gouache même si à l’occasion je vais m’entrainer à faire des tableaux à la gouache. Bonne soirée. Evelyne
C’est une super idée, bravo à toi Evelyne ! Et bonne peinture en plein air 🙂
bravo Cindy très beau pastel je vais m’en inspirer et réécouter quand j’aurai enfin le temps de m’y consacrer la semaine prochaine Bonne fin de journée à vous deux
Merci beaucoup Claudine et bonne journée à toi !