07 Juil Démo Tournesol à l’aquarelle
Bonjour à tous !
Le tournesol est le symbole du soleil par sa couleur jaune et sa ressemblance bien qu’il en existe avec des pétales rouge sombre. Il représente aussi la fidélité en amour du fait qu’il accompagne le soleil du matin jusqu’au soir. Ce mouvement est dû à une hormone de croissance appelée auxine. Ce phénomène n’est donc visible que sur les jeunes plants. Dès que le bouton va s’ouvrir il se positionnera définitivement dans la direction est-sud-est pour avoir le meilleur ensoleillement possible.
L’aquarelle est un médium de prédilection pour peindre en botanique grâce à sa transparence et sa délicatesse. C’est donc l’occasion de travailler sur les fusions, les blancs et la transparence tout simplement et rapidement.
À vos pinceaux pour suivre ce tutoriel ensoleillé aux couleurs de l’été !
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Matériel utilisé :
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🖌 Pinceau « Mop » Silver brush taille 8819S taille 3/8
🎨 Couleurs : Indanthrène, Jaune hansa moyen, Ombre brûlée, Jaune orange
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Tutoriel :
Le cœur du tournesol :
Il faut créer en premier un vert clair avec du jaune et du bleu (jaune hansa moyen + bleu indanthrène pour cet exemple). Vous pouvez bien sûr utiliser un vert tout fait.
Le centre est peint en tapotant avec un pinceau mop qui crée de la texture.
Astuce : Vous pouvez le remplacer par une vieille brosse à dents ou une éponge.
Ensuite, le bleu indanthrène est utilisé pur et déposé sur tout le contour du vert clair. Vous pouvez utiliser n’importe quel bleu sombre à la place de l’indanthrène comme : l’indigo, le bleu de Prusse, l’outremer avec une pointe d’ombre brûlée ou l’outremer avec une pointe de rouge. Le but est d’avoir un bleu désaturé.
Ce tour en bleu foncé rajoute du relief au centre. Le cœur est terminé avec des coups de pinceau mop et de la peinture ombre brûlée.
Les pétales :
Dans cet exemple c’est le jaune hansa moyen qui est utilisé comme base pour les pétales mais il peut être remplacé par un jaune neutre voire froid tel que le jaune de cadmium clair ou le jaune citron. On applique cette base en n’omettant pas d’intégrer des espaces blancs pour créer de la lumière. Ensuite, on rajoute des touches dans l’humide de jaune chaud (ici le jaune orangé).
Astuce : Si vous n’avez qu’un seul jaune vous le séparez en deux sur la palette. Avec une partie vous peignez la base et avec l’autre vous lui ajoutez un peu de rouge chaud type écarlate pour obtenir un joli contraste.
Le jaune orangé est déposé aux deux extrémités du pétale (base à côté du cœur et la pointe). Il peut être mis sur les bordures et la nervure centrale.
Attention à ce que chaque pétale soit unique en nuance et en forme. La seule régularité est de mettre le jaune orangé à la base des pétales pour apporter plus de lumière.
Ainsi, on crée un premier rang en laissant un espace vide entre chaque pétale.
Le second rang de pétales et la tige :
La principale difficulté dans la réalisation de ces deux rangs de pétales est de ne pas créer d’auréoles involontaires. Le plus confortable pour travailler dans l’humide est d’utiliser un papier 100% coton qui réduira ainsi le risque.
Il faut aussi prendre garde à ne pas avoir un pinceau trop gorgé de liquide quand vous rajoutez le jaune orangé. Vous pouvez donc mettre de la peinture assez épaisse sur le pinceau ou utiliser un papier absorbant pour récupérer l’excédent de liquide avant de le déposer dans le jaune de base.
Avant de réaliser le second rang, le premier doit être complètement sec. En ajoutant les pétales manquants, faites en sorte de les superposer sur ceux du premier rang pour donner du volume à la fleur. Si vous trouvez que les pétales ne sont pas assez séparés vous pouvez procéder à un glacis de jaune orangé dilué. Vous en appliquez par touches notamment où les pétales se chevauchent. Pour que la transition entre le glacis et le jaune de base soit plus douce, on peut passer un pinceau humidifié sur la limite interne et ainsi le tracé va se fondre à l’intérieur du pétale.
La tige est peinte avec le vert créé au début. Elle doit être bien centrée, épaisse et apparaître si elle passe au niveau d’un espace entre deux pétales. Pour lui donner du relief, on laisse des espaces blancs (effet de lumière) et on ajoute des touches d’indanthrène (effet d’ombre).
Vidéo par Cindy Barillet – Article par Emmanuelle Rollier
Merci Cindy. Très clair et très beau.
Merci à toi Denise !
super, j’aime les démonstrations simple comme celle -ci, moi qui suis pas doué, je sent pouvoir y arriver, et j’adorerais qu’il y en ait d’autres, merci pour toutes ces explications en détails et les démos, de tout cœur ❤️
Je suis ravie que cela t’inspire, j’espère que tu auras l’occasion d’essayer !
Cc Cindy,
Tes explications sont toujours aussi claires …t’écouter est un réel plaisir…quelle détente… de la relaxation même !!!
Je suis très preneuse pour de prochaines démonstrations de fleurs ou autre…
Sais tu si les pinceaux Da Vinci synthétiques peuvent faire l’affaire ?
Merci pour tes vidéos qui sont extrêmement bien faites…
Tu peux être extrêmement fière!!!
A bientôt Cindy
Bonjour Isabelle,
Oui c’est bien un pinceau Synthétique « Casaneo » (Da Vinci) que j’utilise 🙂
Merci pour tes encouragements !